Intervenants
Professeur en sciences de l'information, André Appel travaille sur des sujets tels que les revues scientifiques en libre accès, la communication scientifique et la gestion de l'information. Il est professeur adjoint à l'Université fédérale de Rondônia (Unir) et chercheur à l'Institut brésilien d'information en science et technologie (Ibict) au Brésil. Il collabore à l'élaboration de stratégies de publication en libre accès, à la collecte et à la mise à disposition d'informations. Il collabore à l'élaboration de stratégies de publication en libre accès, en recueillant et en mettant à disposition des données sur la viabilité socio-économique des modèles de publication en libre accès, en se concentrant sur le modèle « diamant ». Pour en savoir plus sur ses qualifications et ses publications, consultez son profil ORCID.
Pascal Aventurier est ingénieur de recherche à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Il titulaire d'un DEA en sciences de l'information de l'Université de Grenoble II et d'une maîtrise en mathématiques appliquées aux sciences sociales de Sorbonne Université à Paris. Il est responsable du service d'information scientifique de l'IRD qui compte 15 personnes et met en œuvre la politique de science ouverte de l'IRD en matière de publications et de données de recherche, en étroite collaboration avec la Mission Science Ouverte (MSO). Il est expert en science ouverte pour Knowledge Exchange ainsi que Expert science ouverte dans le REISO du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR). Au Brésil, il participe aux travaux du groupe de recherche du réseau DRIADE sur la préservation et l'archivage des données numériques - IBICT (Brasilia) et du réseau CINDLAB (science ouverte et sciences avec et pour la société). Enfin, il enseigne la gestion des données de recherche depuis 2013 à l'Université de Montpellier et dans d'autres institutions.
Marcia Barbosa est secrétaire des politiques et programmes stratégiques au ministère de la science, de la technologie et de l'innovation (MCTI) et professeur titulaire à l'université fédérale de Rio Grande do Sul, membre titulaire de l'Académie brésilienne des sciences et de l'Académie mondiale des sciences (TWAS). Elle a de l'expérience en physique, notamment en physique de la matière condensée, principalement dans le domaine de l'eau et de l'utilisation de ses anomalies pour les processus physiques et biologiques. Pour son étude des anomalies de l'eau, elle a remporté le prix Loreal-Unesco pour les femmes en sciences physiques et le prix Claudia en sciences, tous deux en 2013. Son travail dans les études supérieures lui a valu le prix Anisio Teixeira da Capes en 2016 et, pour son travail en faveur de la science, elle a reçu en 2018 la médaille du mérite scientifique de la République en tant que commandeur et, en 2021, la médaille Silvio Torres de Fapergs.
Serge Bauin, ingénieur de recherche CNRS, spécialiste des publications scientifiques à la DDOR, est chargé de mission auprès du Directeur Général Délégué à la Science pour faire évoluer les critères et méthodes d’évaluation en lien avec les enjeux de la science ouverte.
Claudia Bauzer Medeiros (PhD Computer Science - University of Waterloo, Canada) est professeure titulaire à l'Institut d'informatique de l'Unicamp. Elle mène des recherches sur la gestion des données scientifiques, en particulier sur les défis liés à l'hétérogénéité, au volume et à la complexité des données, pour divers types d'applications dans le monde réel. Elle a été présidente de la Société informatique brésilienne de 2003 à 2007. Elle a été membre de nombreuses commissions et comités, dont le CNPq et le Capes. Elle a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux pour l'enseignement, la recherche et les initiatives visant à attirer les femmes vers l'informatique. Elle est membre des conseils scientifiques de la Research Data Alliance et de World Data Systems. Elle est commandeur de l'Ordre national du mérite scientifique du Brésil, membre de l'Académie brésilienne des sciences et de l'Académie mondiale des sciences. Elle est titulaire de deux doctorats honorifiques - de l'université Antenor Orrego, au Pérou, et de l'université Paris-Dauphine PSL, en France.
Arianna Becerril est professeure-chercheuse à l'Université Autonome de l'État de Mexico (UAEM) et membre du Système national des chercheurs (SNI) du Mexique. Elle est titulaire d'un doctorat et d'une maîtrise en informatique à l’Institut de technologie et d'études supérieures de Monterrey (Mexique). Elle est titulaire d'une licence en génie informatique de l'UAEM. Elle fait partie de l’équipe fondatrice du système d’information scientifique Redalyc.org, dont elle est actuellement la directrice exécutive. Arianna Becerril est fondatrice et présidente d’AmeliCA Conocimiento Abierto S.C. Elle est cofondatrice de Red Mexicana de Repositorios Institucionales (« Réseau mexicain de dépôts institutionnels »). Elle a participé en 2014 à l'équipe consultative de la législation nationale sur le libre accès au Mexique. Elle est actuellement membre du conseil du Directory of Open Access Journals (DOAJ). Elle a coordonné quatre projets soutenus par l'UNESCO, l'un d'eux étant le projet en cours «Open Access for Angola» en partenariat avec l'Université Oscar Ribas et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation (MESCTI).
Fernanda Beigel est sociologue et docteur en sciences politiques et sociales (2001). Elle a effectué ses études postdoctorales au Centre de Sociologie Européenne (EHESS, Paris), a présidé le Comité d'experts de l'UNESCO sur la science ouverte (2020-2021) et coordonne actuellement le Comité national sur la science ouverte et citoyenne (MINCYT, Argentine). Elle a reçu le prix Bernardo Houssay (2003), le premier prix du concours d'essai CLACSO (2004) et la Mention d'Honneur pour la valeur scientifique du Sénat argentin (2017). Elle est chercheuse principale au CONICET et professeure titulaire à l'Université nationale de Cuyo, où elle dirige le Centre d'études sur la circulation des connaissances (CECIC).
Isabelle Blanc est diplômée d’AgroParisTech et docteure en sciences du vivant. Après un début de carrière en tant que chercheur dans le domaine de la nutrition humaine en institut de recherche et en entreprise agro-alimentaire, Isabelle Blanc s’oriente vers le développement du numérique et de ses usages. Elle élabore et déploie des politiques de développement de services numériques au service des questions de recherche ou d’appui à la recherche. Elle a notamment créé et dirigé des services ou directions dédiées aux systèmes d’information d’établissement ou scientifiques de l’INRA ainsi que la direction d’appui au pilotage d’INRAE. Dans le cadre de ces projets, elle s’est particulièrement attachée, d’une part à accompagner la transformation des pratiques de production et la diffusion de connaissances scientifiques comme des données de recherche et d’autre part, à mobiliser les données pour le pilotage des actions et l’aide à la décision. Aujourd’hui, en tant qu’administratrice ministérielle (national chief data officer) des données, des algorithmes et des codes sources, elle élabore et met en œuvre la politique en la matière de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) en faveur de la circulation et l’ouverture des données, des algorithmes et des codes sources, qu'il s'agisse de données de recherche, d'enseignement, de gestion ou de pilotage.
Fabien BORGET est professeur des Universités en chimie à Aix-Marseille Université. Ses recherches sont orientées sur l’étude de la réactivité chimique des glaces moléculaires du milieu interstellaire permettant de comprendre la diversité des molécules organiques observées dans ces milieux. Il est depuis 2020 chargé de mission science ouverte pour Aix-Marseille Université, et participe directement à la politique ainsi qu’à la mise en œuvre de la science ouverte pour son université, notamment sur la stratégie de FAIRisation des données de la recherche ainsi que pour la mise en place des évolutions des modalités d’évaluation liées à la signature de CoARA.
Chérifa Boukacem-Zeghmouri est professeure des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Claude Bernard et chercheuse au laboratoire ELICO. S’appuyant au cadre théorique des industries culturelles et créatives, ses travaux analysent les mutations de la communication scientifique entre pairs, vers des modèles ouverts et collaboratifs. Les nouvelles formes de production, de circulation, d’évaluation et de légitimation de la recherche scientifique constituent ses principales thématiques de recherche. Elle a, dans ce champ, employé des approches qualitatives et bibliométriques. Chérifa Boukacem-Zeghmouri est chargée de mission Science Ouverte pour son établissement, membre du COSO, et co-pilote du GT Evaluation DORA. Elle est également responsable du Master Information et Médiation Scientifique et Technique (IMST).
Isabelle Boutron est professeur d’épidémiologie à l’Université de Paris, responsable de l’équipe Méthodes (INSERM- Centre d’épidémiologie et de statistique – CRESS). Elle est directrice de Cochrane France, co-animatrice du groupe Bias Methods de Cochrane et membre du comité exécutif de SPIRIT-CONSORT. Ses recherches portent sur la méta-recherche, la recherche interventionnelle sur la recherche, la transparence, le processus d’évaluation par les pairs, les aspects méthodologiques de l’évaluation des interventions (à l’aveugle, validité interne et externe des essais, interventions complexes) et la synthèse des recherches. Elle a dirigé un programme de formation doctorale conjoint innovant et ambitieux financé par les Actions Marie Skłodowska-Curie, consacré aux méthodes de recherche sur la recherche (MIROR) dans le domaine de la recherche clinique. Elle dirige actuellement l’initiative COVID-NMA, une cartographie vivante et une synthèse vivante des interventions préventives et des traitements pour la COVID-19.
Marin Dacos est le coordinateur national de la science ouverte au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR). Il a reçu la médaille de l’innovation du CNRS en 2016. Il œuvre depuis plus de vingt ans pour une diffusion des résultats de la recherche en libre accès pour l’ensemble de la société. Il a fondé et dirigé OpenEdition Center, une infrastructure nationale de recherche qui développe OpenEdition, un portail électronique en sciences humaines et sociales qui est devenu une référence à l’échelle européenne.
Après des études d'ingénieur à Supélec, j'ai obtenu un doctorat en physique en 1997, j'ai obtenu le droit de diriger des doctorats en 2001 et je suis devenu professeur titulaire en 2004 à l'université de Metz, qui a fusionné en 2012 avec l'université de Lorraine. Mes intérêts de recherche ont évolué de l'optique non linéaire aux matériaux optiques, impliquant à la fois des travaux expérimentaux et théoriques, avec un accent sur la simulation et l'optimisation au cours de la dernière décennie. J'enseigne la physique, la physique numérique, l'informatique, la pédagogie universitaire et l'Open Science. De 2012 à 2017, j'ai été un acteur de la transition pédagogique universitaire impliquant les technologies numériques pour situer l'apprentissage des étudiants au cœur de l'activité d'enseignement. Par la suite, en 2017, j'ai mis à profit cette expérience pour créer le master de physique appliquée dans mon université, tout en prenant la tête de mon laboratoire. Mon université m'a choisi en 2019 comme chargé de mission Science Ouverte me demandant de prendre en charge les politiques éditoriales et de données. Cela m'a permis de m'impliquer dans les conseils d'administration des infrastructures nationales d'Open Science (HAL, Recherche Data Gouv, Institut de l'information scientifique et technique), dans des groupes de travail nationaux et européens sur l'évaluation de la recherche, ainsi que dans le conseil national de l'intégrité de la recherche. Cette position a évolué en 2022, année durant laquelle j'ai été presque simultanément nommé d'une part à la vice-présidence de mon université, en charge des politiques numériques, des données de recherche et de la Science Ouverte, et d'autre part en tant que chargé de mission Science Ouverte en charge des affaires internationales pour le Ministère français de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Depuis juin 2021, Claire Giry est directrice générale de la recherche et de l’innovation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Docteure en biologie moléculaire et cellulaire, formée à l’Ecole normale supérieure de Lyon, Claire Giry a notamment assuré le développement des partenariats nationaux, européens et internationaux au Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) et à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Elle a également été conseillère technique du Premier ministre pour l’enseignement supérieur et la recherche entre 2007 et 2009. Elle devient ensuite cheffe du service commun à la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (Dgesip) et à la Direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI) du ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle y était notamment chargée des sujets territoriaux et de la mise en œuvre du premier Programme d’investissements d’avenir (PIA). Claire Giry a ensuite dirigé le programme « Centres d’excellences » du Commissariat général à l’investissement, avant de rejoindre l’Inserm en 2012 où elle a occupé différentes fonctions avant d’être nommée directrice générale déléguée puis directrice par intérim suite au départ d’Yves Lévy.
Ingénieur système, titulaire d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) et professionnel de la gestion de projet (PMP), avec une vaste expérience de la gestion de projets informatiques pour la mise en œuvre de systèmes d'information dans les secteurs commercial, financier et public. Chargé de cours à l'Universidad Tecnológica del Perú et à l'Universidad de Lima, spécialisé dans la gouvernance des données et la gestion de l'information dans les domaines de la science, de la technologie et de l'innovation. Ingénieur système, MBA (Master of Business Administration) et Project Management Professional (PMP) avec une grande expérience de la gestion de projets informatiques pour la mise en œuvre de systèmes d'information dans les secteurs commercial, financier et public. Enseignant à l'Université de technologie du Pérou et à l'Université de Lima Actuellement, il est directeur adjoint de la gestion de l'information et des connaissances au Conseil national de la science, de la technologie et de l'innovation (Concytec) du Pérou, chargé de la gestion de l'opération des plateformes qui stockent l'information en rapport avec la production de la science, de la technologie et de l'innovation du Pérou, parmi lesquelles : la Plateforme nationale de gestion de l'information - PerúCRIS ; et le Répertoire national numérique de la science, de la technologie et de l'innovation en accès ouvert, ALICIA pour « Accès libre à l'information scientifique », qui offre un accès ouvert à la production en STI développée par des entités du secteur public ou financée par l'État.
Natalia Gras est titulaire d'un doctorat en sciences sociales, d'un master en économie et en gestion de l'innovation de l'Universidad Autónoma Metropolitana - Unidad Xochimilco, au Mexique, et d'une licence en économie de la Faculté des sciences économiques et d'administration de l'Université de la République, en Uruguay. Elle est professeure associée à l'unité académique de la commission sectorielle de la recherche scientifique de l'université de la République, en Uruguay, et membre du système national des chercheurs de ce pays (niveau 1). Dans l'optique des systèmes nationaux d'innovation (SNI), elle a étudié divers aspects des processus de production de connaissances et de leur application créative à des fins productives (innovation technologique) et sociales (innovation orientée vers l'inclusion sociale), leur contribution au développement et le rôle des politiques en matière de science, de technologie et d'innovation (STI). Plus récemment, elle a avancé dans l'étude de la relation entre l'évaluation de la recherche et les formes de production de connaissances. Depuis 2020, elle fait partie du Red CYTED Políticas de Ciencia, Tecnología e Innovación orientées vers la résolution des problèmes nationaux (PCTI-LALICS) coordonné par le Professeur Martín Puchet Anyul et depuis 2021 elle fait partie du noyau interdisciplinaire CiTINDe, coordonné par les Professeurs Judith Sutz et Luis Bértola, qui cherche à articuler une nouvelle approche des problèmes de développement avec de nouvelles politiques STI.
Caterina Groposo Pavão est titulaire d'une licence en bibliothéconomie, d'une maîtrise et d'un doctorat en communication et information de l'université fédérale de Rio Grande do Sul (UFRGS), ainsi que d'un doctorat en alternance à l'université Complutense de Madrid. Elle est professeure à la faculté de bibliothéconomie et de communication et aux programmes de troisième cycle en sciences de l'information de l'université fédérale de Rio Grande do Sul, où elle a également travaillé comme bibliothécaire pendant 25 ans au centre de traitement des données, au sein de l'équipe responsable de la création du dépôt numérique Lume de l'UFRGS. Elle est directrice du Centre de documentation de recherche et de collections numériques (CEDAP/FABICO-UFRGS). Elle est chercheuse dans les groupes de recherche suivants : Communication scientifique (UFRGS-CNPq), Études et pratiques de conservation numérique (CARINIANA/IBICT-CNPq) et Laboratoire de l'écosystème de la recherche scientifique brésilienne (LaEPeCBr/IBICT-CNPq). Elle dirige le Centre de recherche sur l'archivage du Web et la conservation numérique (NUAWEB/UFRGS-CNPq). Elle est membre du groupe RDP Brasil - Open Access to Research Data (CEDAP/FABICO/UFRGS). Elle est chercheuse dans le projet de réseau de dépôts de données de recherche (RNP/IBICT/CNPq/), qui vise à promouvoir la durabilité du réseau de données ouvertes au Brésil. Elle participe à l'organisation, aux comités scientifiques et à la présentation d'articles et de conférences lors de divers événements nationaux et internationaux.
Odile Hologne est Ingénieure Générale des Ponts des Eaux et des Forêts, détachée du ministère en charge de l’agriculture au sein d’INRAE où elle est directrice de la Direction pour la Science Ouverte depuis la création de l’institut le 1er janvier 2020. Cette direction propose la politique science ouverte d’INRAE et coordonne sa mise en œuvre sur un périmètre large de la science ouverte incluant également les recherches participatives. Depuis plusieurs années elle est impliquée dans la diffusion des connaissances scientifiques en ayant la responsabilité d’activités éditoriales, ou de vulgarisation scientifique et depuis 2011 elle est impliquée dans différentes initiatives pour le partage des données de la recherche que ce soit au niveau international (RDA, GOFAIR, etc.), européen (membre du scientifc Advisory board de la plateforme de publication d’articles Open Research Europe de la commission européenne, coordination et participation à des projets et groupes de travail EOSC) ou national dans le cadre du Comité national pour la science ouverte. Avec d’autres partenaires français et depuis 2021, INRAE développe et gère l’entrepôt national qui contribue au partage et à l’ouverture des données de la recherche française dans le contexte du projet Recherche Data Gouv soutenu par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Alicia J. Kowaltowski est titulaire d'un doctorat en sciences médicales (Université d'État de Campinas - Unicamp) et professeure titulaire de biochimie à l'Université de São Paulo, au Brésil, où elle dirige le laboratoire de métabolisme énergétique. Elle s'intéresse à la diffusion scientifique, à l'évaluation responsable de la recherche et, surtout, à tout ce qui concerne les mitochondries.
Diplomate de carrière, il est né en 1976 à Poitiers (Nouvelle-Aquitaine). Précédemment à sa nomination comme Directeur général de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international au MEAE , il était Ambassadeur de France en Afrique du Sud et Lesotho (2017-2022). Après une mission à Washington, puis à l’ambassade de France au Liban, il a été détaché auprès de la ville de Paris en qualité de conseiller diplomatique, délégué général aux relations internationales (2014-16). De 2017 à 2019, il est conseiller diplomatique adjoint du Président de la République.
Investie depuis de nombreuses années dans l'écosystème du calcul scientifique en France, j'ai été jusqu'en 2023 directrice de l'UAR GRICAD, mésocentre de calcul de l'Université Grenoble Alpes. Le périmètre d'action de GRICAD s'est fortement élargi ces dernières années pour intégrer complètement la problématique des données et des codes de la recherche dans le contexte de la science ouverte. C'est dans ce cadre qu'est née la Cellule Data Grenoble Alpes (CDGA) en collaboration très étroite avec les collègues des bibliothèques universitaires qui portent avec nous la structure. La CDGA est labellisée atelier de la donnée de Recherche Data Gouv. Je suis également membre du collège Codes Sources et Logiciels du Comité pour la Science Ouverte et membre de la Task Force EOSC « Infrastructures for Quality Research Software ».
Doctorante en Sciences de l'Information et de la Communication à l'Université Lyon 1, dans l'équipe de recherche ELICO (EA 4147). Maîtrise en médias numériques de l'Université d'Uppsala. Thèse de doctorat sur les effets des politiques de science ouverte sur les carrières des chercheurs en sciences fondamentales au Brésil, en France et au Pérou. S'intéresse à la science ouverte, aux pratiques scientifiques collaboratives, à la production de connaissances, à la recherche qualitative et à la communication scientifique. Expérience professionnelle en tant qu'éditrice et consultante en gestion de l'information et des connaissances dans des organisations internationales.
Helena Melchionna est une diplomate de carrière du ministère des Affaires étrangères brésilien et est actuellement la responsable du service de Coopération éducative de l’ambassade du Brésil à Paris.
Nadège Mézié est docteure en anthropologie à l’Université Paris Cité. Elle a été post-doctorante et professeure invitée dans plusieurs universités brésiliennes. Elle est actuellement attachée pour la science et la technologie au Consulat général de France à São Paulo.
Après un doctorat en mathématiques obtenu en 2009, consacré à l'étude théorique de la dynamique des tourbillons dans les équations de la mécanique des fluides, j'ai été recrutée comme chercheuse au CNRS en 2010. Depuis 2016, je suis affectée à l'institut Fourier à Grenoble, où j'ai passé mon Habilitation à Diriger des Recherches en 2019. En 2016, j'ai aussi commencé à m'investir dans les activités de Mathdoc, unité d'appui et de recherche du CNRS et de l'Université Grenoble Alpes qui développe des services de documentation et d'édition scientifique en libre accès pour la communauté mathématique. Je suis devenue directrice de Mathdoc en 2021. J'ai ainsi accompagné le lancement puis piloté le développement du centre Mersenne, infrastructure complète d'édition scientifique en libre accès diamant pour revues des sciences et techniques, créé en 2018 et lauréat du cristal collectif du CNRS en 2023.
Licence et maîtrise en physique de la Pontifícia Universidade Católica do Rio de Janeiro (PUC-RJ), sous la direction du professeur Luiz Davidovich. Docteur en sciences, dans la spécialité Physique Quantique de l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), sous la direction du Prof. Jean-Michel Raimond, dans le groupe de recherche de l'Ecole Normale Supérieure dirigé par le Prof. Serge Haroche (Prix Nobel de Physique, 2012). Chercheur postdoctoral à l'Institut de physique de São Carlos, Universidade de São Paulo, dans le groupe de recherche du professeur Vanderlei Bagnato. Il a rejoint la faculté de l'Institut de physique de l'Université de São Paulo (IFUSP) en 1996, où il est devenu professeur titulaire en 2011. Il a fondé un laboratoire d'optique quantique et d'information quantique à l'IFUSP, qu'il dirige conjointement avec le professeur Marcelo Martinelli. Parmi ses principales contributions scientifiques, on peut citer la génération et la caractérisation de l'intrication quantique entre des faisceaux lumineux et leurs applications potentielles dans la science de l'information quantique. Il a été professeur invité à l'université de Cornell en 2012, rédacteur associé du Braz. J. Physics, Topical Editor of Optics Letters, membre du Conseil de la Soc. Bras. de Física, membre du Conseil international de l'OSA (actuellement Optica). Il a dirigé le programme d'études supérieures en physique de l'IFUSP et a été président du Forum brésilien des coordinateurs des programmes d'études supérieures en physique et en astronomie. Il est membre de l'Academia de Ciências do Estado de São Paulo. De 2018 à 2022, il a été membre du groupe d'experts en physique de la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP). Il a été responsable d'une émission radio, de 2018 à 2022, Ciência e Cientistas sur Rádio USP. Il est coauteur de la chronique mensuelle Caminhos da Inovação dans Folha de S. Paulo. Élu membre d'Optica (anciennement OSA, The Optical Society). A reçu une mention spéciale dans le cadre des Nature Awards for Mentoring in Science, en 2021. Depuis février 2022, il est doyen de la recherche et de l'innovation à l'université de São Paulo. http://lattes.cnpq.br/4861897515540913 https://orcid.org/0000-0002-8789-7505 https://publons.com/researcher/2201805/paulo-nussenzveig/ https://scholar.google.com.br/citations?user=FbGL0BEAAAAJ&hl=pt-BR&oi=ao
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse et titulaire d’une maîtrise en science politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Gilles Pecassou est également lauréat de l’Executive Program du Harvard Negociation Stratégies Institute (NSI). Avec 20 ans d’expérience en diplomatie, Gilles Pecassou est spécialisé dans les questions stratégiques et de sécurité. Premier secrétaire à l’ambassade de France à Tel Aviv de 2004 à 2007, il a ensuite occupé les fonctions de chargé de mission auprès du directeur politique du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères de 2007 à 2010. Affecté à la représentation permanente de la France auprès de l’ONU à New York de 2010 à 2013, il a été chargé des négociations relatives à l'Asie, l'Europe, l'Amérique latine et la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité. En 2013, il devient conseiller diplomatique du secrétaire général de la Défense et la Sécurité nationale (SGDSN). Il retourne ensuite en Israël en tant que premier conseiller à l’ambassade de France à Tel Aviv de 2014 à 2017. Nommé ministre-conseiller à l’ambassade de France à Brasília (Brésil) de 2017 à 2021, Gilles Pecassou a dirigé l'ambassade à travers la crise du Covid, s'engageant dans la lutte contre la déforestation, la promotion de la biodiversité et du développement durable, en lien avec l'ensemble des opérateurs français présents. De retour à Paris, il prend la tête de l’équipe interministérielle de l’Envoyé spécial pour le Sahel pendant la période de ré-articulation de la présence de la France dans la région.
Maud Pélissier Thieriot, maître de conférences HDR à l’Université de Toulon (Institut Méditerranéen en sciences de l’information et de la communication). Spécialiste de la socioéconomie de la culture, elle a publié un ouvrage récemment sur le thème des « communs culturels dans l’écosystème numérique » (2021). Elle a participé à la création de la première Rencontre sur la Science ouverte France Amérique du Sud, à Buenos Aires, en 2021, dans le cadre de ses fonctions d’attachée de coopération universitaire à l’Ambassade de France au Brésil. Profil HAL : https://cv.hal.science/maud-pelissier-thieriot
Antoine Petit, professeur des universités de classe exceptionnelle, a été nommé président-directeur général du CNRS le 24 janvier 2018. Agrégé de mathématiques et docteur en informatique de l’université Paris Diderot, Antoine Petit est spécialiste de méthodes formelles, principalement à base de systèmes de transitions, pour la spécification et la vérification de systèmes parallèles en temps réel. Enseignant-chercheur de 1984 à 2004, il a été assistant-agrégé à l’Université d’Orléans, maître de conférences à l’Université Paris-Sud puis professeur à l’Ecole normale supérieure de Cachan en 1994. De 2001 à 2003, Antoine Petit est directeur adjoint à la Direction de la Recherche du ministère, en charge des Mathématiques et des Stic. En 2004 il est détaché au CNRS, d’abord comme directeur scientifique du département Sciences et technologies de l’information et de la communication puis comme directeur interrégional Sud-Ouest. En 2006, il rejoint Inria pour diriger le centre de recherche Paris-Rocquencourt, avant d’être nommé directeur général adjoint. En 2014, il devient président-directeur général d’Inria.
Armelle Regnault est Directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Elle est Docteure en immunologie et diplômée de l’Université Paris-Diderot. Elle est également diplômée d’un Master en Administration des entreprises obtenu à l’iAE de Paris 1 Sorbonne Panthéon. Depuis 2020, elle dirige le Département de l’évaluation et du suivi des programmes de l’Inserm. Elle s’est engagée à poursuivre l'évolution des modalités d’évaluation de la recherche que l'Inserm a mis en place selon DORA depuis 2013, pour atteindre les objectifs de la coalition CoARA et à partager le savoir-faire de son département.
Johan Rooryck est directeur exécutif de cOAlition S et rédacteur en chef associé de la revue en libre accès Glossa : a journal of general linguistics depuis 2016. Il est membre de l’Academia Europaea, docteur honoris causa à l’Université de Tromsø et professeur invité à l’Université de Leyde, où il a occupé la chaire de linguistique française de 1993 à 2020.
Titulaire d'un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire, Françoise Rousseau-Hans est responsable du Service d'appui à la recherche et à l'information scientifique et technique du CEA, acteur majeur de la recherche technologique en France. Au cours de sa carrière, elle a développé une grande expertise dans l'accompagnement des chercheurs vers la science ouverte, dans la mise en place d'indicateurs de suivi bibliométrique et dans la négociation avec les éditeurs scientifiques. Elle est membre de l’Observatoire de l’édition scientifique en France. Très impliquée dans l’organisation du Consortium Couperin depuis 2016, elle devient, fin 2022, la coordinatrice du Consortium Couperin français, qui regroupe plus de 250 universités, organismes de recherche, écoles et autres.
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris, Sylvie Rousset rentre au CNRS en 1989 en tant que chargée de recherches dans le groupe de Physique des solides. Elle a créé puis dirigé, de 1997 à 2007, sa propre équipe de recherche au sein du laboratoire Matériaux et phénomènes quantiques (CNRS/Université Paris Diderot). Directrice du laboratoire Matériaux et phénomènes quantiques de 2007 à 2010, puis du Domaine d’intérêt majeur (DIM) « Nanosciences » de la région Ile-de-France de 2010 à 2014 et du DIM Nano-K « des atomes froids aux nanosciences », Sylvie Rousset a par ailleurs été membre du Comité national du CNRS (section 3), du Conseil national des universités (28ème section) et du conseil de l’AERES/HCERES de 2011 à 2014. En 2014, elle est nommée vice-présidente recherche de l’université Paris Diderot puis en novembre 2018, directrice de la Direction des données ouvertes de la recherche (DDOR) au CNRS.
Moussa SAMBA est le Directeur des Presses universitaires de Dakar depuis le 4 février 2023. Il est maître de conférences titulaire à l'École de bibliothécaires, archivistes et documentalistes de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (EBAD-UCAD). Docteur en lettres, il est philosophe de formation et spécialiste de la littérature et de la pensée négro-africaines de la période coloniale. Il est aussi titulaire d'un master en métiers du livre et de l'édition. Dr Moussa Samba est l'auteur d'articles, sur l'édition et le livre en Afrique à l'ère numérique, et des essais suivants :
Wouter Schallier est Chef de l'Unité de Bibliothèque et Services Web de la Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes, à Santiago du Chili. Il est titulaire d'une maîtrise en « Linguistique et littérature : latin et grec », d'un diplôme en « études médiévales » et d'une maîtrise en « sciences de l'information et de la bibliothéconomie ». Wouter a commencé sa carrière professionnelle à l'Université KU Leuven, en Belgique, d'abord en tant que coordinateur de plusieurs projets d'innovation, puis en tant que directeur de la Bibliothèque de médecine et de pharmacie. Entre 2008 et 2012, Wouter Schallier a été directeur exécutif de LIBER (Association of European Research Libraries), à La Haye, aux Pays-Bas. En tant que Chef de la Bibliothèque Hernán Santa Cruz (CEPALC), Wouter a lancé le Dépôt numérique de la CEPALC, donnant libre accès à toutes les publications de la Commission régionale des Nations Unies. Entre 2015 et 2017, Wouter Schallier a dirigé le chapitre Amérique latine et Caraïbes du projet LEARN sur la gestion des données de recherche.
Monsieur TONYEME Bilakani est docteur en Philosophie politique de l’Université de Lomé (Togo) et docteur en Sciences de l’éducation de l’Université de Rouen (France). Il est actuellement enseignant-chercheur au Département de philosophie et à l’Institut National des Sciences de l’Éducation de l’Université de Lomé. Maître de Conférences (CAMES), il le Directeur du Laboratoire d’Analyse des Mutations Politico-juridiques, Économiques et Sociales (LAMPES). Membre fondateur de la revue Échanges (fondée en 2013), il en a assuré la coordination du secrétariat depuis sa création avant d’en devenir directeur de publication en 2020. Il est membre du comité de lecture de plusieurs revues scientifiques du Togo et de l’Afrique de l’Ouest. Il est auteur de plusieurs articles et de trois ouvrages dont 2 sont publiés à L’Harmattan Paris. Monsieur TONYEME Bilakani est actuellement le responsable du Master professionnel d’enseignement de la philosophie et coordonnateur de tous les masters professionnels d’enseignement de l’Université de Lomé.
Les travaux de Didier Torny se situent au croisement de la sociologie des mobilisations, de la sociologie du droit, de la sociologie de l’action publique et de la sociologie des sciences. Portant sur des questions de risques, et notamment sur leur versant sanitaire, ses publications ont innové sur la question des alertes dans les théories de mise sur agenda, contribué à éclairer le rôle des administrations dans l’écriture, la mise en œuvre et le contrôle des normes publiques et discuté de l’apparition de nouvelles formes de gouvernement, fondées sur la traçabilité, pour y faire face. Il a mené ses travaux sur de nombreux terrains : les maladies à prions, l’amiante, les pesticides, les vaccins, le distilbène et les perturbateurs endocriniens, la grippe pandémique. Didier Torny a rejoint le CSI (Centre de sociologie de l’innovation) en 2016, où il poursuit un programme d’analyse de l’économie politique de la publication scientifique, notamment avec David Pontille et Quentin Dufour. Didier Torny est également chargé de mission à la Direction des données ouvertes de la recherche au CNRS et copilote du groupe évaluation du Comité pour la science ouverte.
Je suis ingénieur de recherche au CNRS. Après avoir travaillé sur des projets informatiques au service de laboratoires de recherche en sciences humaines et sociales, j’ai rejoint le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD) en 2013. Au CCSD j’ai participé au développement de l'infrastructure technique et logicielle de l’archive ouverte HAL. Depuis 2018 je suis responsable d’Episciences : une plateforme d’édition et de publication scientifiques en accès ouvert diamant couvrant toutes les disciplines et fonctionnant sur le modèle des overlay journals/epi-revues. |
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